Extracteur d'air cuverie
Le CO2 n'ayant pas d'odeur, il est impossible de le détecter à l'odorat, et l'absence d'odeur de fermentation n'est pas une indication non plus.
La ventilation naturelle des locaux n'assure pas un renouvellement adéquat de l'air. Seule la ventilation forcée permet d'assurer l'entrée d'air propre en même temps que l'évacuation de l'air vicié.
La VLE (Valeur Limite d'Exposition) à court terme se situe à 3 % pour une durée maximale de 15 min. Au-delà d'un taux de CO2 de 10 %, la somnolence et les troubles de la vision engendrés par le gaz peuvent empêcher la personne de se mettre à l'abri du danger.
Le risque CO2 en viticulture survient lors du travail en cuve (décuvage, soutirage) et lors du travail dans les bâtiments (chais et caves vinicoles), surtout dans les points bas, car le CO2 est plus lourd que l'air et s'écoule (d'une cuve à l'autre, d'une cuve vers les points bas, etc.). Le gaz carbonique provient principalement de la fermentation alcoolique du moût, mais peut également avoir d'autres sources (effluents vinicoles, moisissures, etc.).
Le pic de production de CO2 survient au 4e jour de la fermentation alcoolique.
Comment se protéger ?
Assurer une ventilation efficace des locaux de vinification, en veillant à bien assurer un renouvellement de l'air par l'entrée d'air extérieur (et non un simple brassage) ainsi qu'un balayage par l'utilisation de gaines par exemple, afin de toucher toutes les zones de la cave. Penser également à ventiler les cuves vides. De manière générale, penser à capter le CO2 au plus bas, car il est plus lourd que l'air.
Assurer la détection permanente de CO2, au moyen d'une installation de détection fixe (mais attention dans ce cas à bien choisir les points de détection) ou de l'utilisation de détecteurs de CO2 portables.